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Corpus ChroQué

Protocole d'édition

Les chroniques versées à la base ChroQué sont toutes transcrites manuellement dans un logiciel de traitement de texte (Microsoft Word) à partir des articles originaux. Par souci d'uniformité, nous appliquons toujours les mêmes principes d'édition et les mêmes conventions typographiques au moment de la saisie.

Conforme à l'usage moderne (par exemple, nous avons systématiquement utilisé des espaces insécables devant certains signes de ponctuation), le protocole d'édition a essentiellement pour but de faciliter la consultation des chroniques (ce qui explique, entre autres, que nous ayons corrigé les coquilles évidentes sans indication). Par ailleurs, certains principes d'édition s'expliquent par des contraintes informatiques (ainsi, pour rendre possible la recherche textuelle, il a fallu utiliser les suites graphiques oe et ae plutôt que les ligatures œ et æ).

La liste des principes d'édition qui suit n'est pas exhaustive, mais devrait permettre à l'utilisateur de se faire une meilleure idée de la nature de nos interventions.

Coquilles et fautes

Même si nous n'intervenons que très peu dans les chroniques au moment de la saisie, nous corrigeons systématiquement, sans indication dans le texte, les coquilles et les fautes évidentes, souvent fréquentes dans les journaux anciens :

anglisme → anglicisme (FréchCorr-004) ; il le remplacent → ils le remplacent (FréchCorr-005)

Évidemment, les formes qui correspondent à des faits de langue anciens ou populaires restent inchangées :

de la glucose (SPFCCorrA-035) : selon Littré, le mot avait autrefois le genre féminin ; tourquiére (GeoffrZigzags-025) : la graphie rend compte d'une prononciation bien attestée au Québec

Toutes les autres interventions (des ajouts de mots, par exemple, ou encore des indications de passages manquants ou illisibles) sont ajoutées entre crochets.

Ponctuation

La ponctuation est respectée, sauf lorsqu'elle risque de nuire à la compréhension du texte. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un complément qui suit immédiatement un verbe en est séparé par une virgule :

Laissons donc une bonne fois de côté, les préjugés de partis → Laissons donc une bonne fois de côté les préjugés de partis (FréchCorr-001)

Guillemets

Les journaux ont souvent recours aux guillemets anglais. Pour notre part, nous utilisons toujours les guillemets français ; les guillemets anglais sont utilisés seulement lorsqu'une citation est incluse dans une autre déjà indiquée par des guillemets français :

Le verbe « triper » n’est pas français. Il appartient à la langue populaire de chez nous. Alors, au lieu de dire « les adolescents "tripent" sur ce film », nous pourrions dire « les adolescents raffolent de ce film ». (TroestLang-106)

Accentuation

Les mots en majuscules ou en petites capitales sont toujours accentués conformément à l'usage moderne :

A fardeau, Dauzat indique que fardeau vient de l'arabe farda → À fardeau, Dauzat indique que fardeau vient de l'arabe farda (DavPropos-009)

Face des caractères

La face des caractères (italique, gras, etc.) est respectée, sauf dans certains cas d'erreurs évidentes :

Le suffixe el signifie qui se rapporte à → Le suffixe el signifie qui se rapporte à (LaurFrVif-010)

Lorsqu'un signe de ponctuation suit un mot en caractères italiques ou gras, on le met dans la même face que celle du texte de la phrase à laquelle il appartient.


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